Retour vers le sommaire

EXPERTISE ENVIRONNEMENTALE


Nous avons tous les mêmes origines, et pourtant nous sommes tous différents...

Un groupe humain s'identifie par sa culture : son architecture, ses arts, ses savoir-faire, son agriculture, ses croyances, sa langue... A l'heure de la mondialisation du commerce, faut-il se réjouir de l'internationalisation artificielle de l'architecture, de l'industrie, de l'agriculture, des croyances, des langues... ? Non, si elle est forcée et au détriment de la culture locale des Hommes : architecture standardisée ou non adaptée à l'environnement local, transfert des industries par spéculation sur les normes environnementales ou sociales au détriment du développement local et soutenable, semences non adaptées au biotope local ou modifiées génétiquement pour être brevetées, langues imposées... Mais, oui si elle a pour premier objectif le partage des connaissances et le respect des cultures : architecture environnementale et climatique, technologies de l'information, utilisation locale et raisonnée des gisements d'énergies renouvelables et de matériaux régionaux, biodiversité et respect des biotopes, langue commune espérantiste et langage des signes...

Au sein d'un même groupe, les humains présentent de très grandes différences de comportement face à leur environnement. Qui n'a jamais remarqué combien la sensation de chaleur ou de fraîcheur est extrêmement personnelle ? Les calculs des meilleurs thermiciens n'arriveront jamais à simuler les comportements vestimentaires extrêmes, ils n'auront donc que des réponses moyennes intégrant des coefficients moyens de sensibilité, pour des individus moyens. Pourtant, personne n'aime travailler par une température de plus de 30 °C ou de moins de 14 °C dans un bureau par exemple (ne parlons pas de l'extérieur où les difficultés de travail dans des situations climatiques extrêmes dépendent des conditions physiques et vestimentaires de chaque individu). Dans le cas d'un travail de bureau, quel que soit le groupe d'origine, et le niveau de température, un humain percevra un ou deux degrés en moins ou en plus comme un soulagement ou une fatigue. De manière globale, nous sommes tous des êtres à sang chaud qui avons besoin de temps à autre de recevoir les rayons solaires directement sur notre peau ou une brise d'air frais sur notre visage. Mais localement, chaque groupe s'adapte au climat régional. Et individuellement, à l'intérieur d'un groupe, certaines personnes aiment "se recharger" au soleil, à la lumière, à la chaleur... tandis que d'autres aiment "se ressourcer" au calme, dehors, au frais, en musique, dans un espace vert... Le travail de l'architecte est donc ici, complexe mais passionnant :
raisonner globalement, concevoir localement, proposer individuellement.

L'état des lieux énergétique est très clair : si les 8 milliards d'individus dans le Monde consommaient autant que les Européens, il nous faudrait au moins 4 Planètes pour vivre !


 
La décroissance énergétique s'impose pour diviser par 4 nos consommations et nos émissions de GES
.



Un individu est une goutte d'eau parmi 8 milliards d'humains, mais 44 % de l'énergie et 65 % de l'électricité étant consommés dans l'habitat et le tertiaire
(plus que dans les transports, l'industrie ou l'agriculture), l'éco-logis devient une priorité. Chaque individu est donc largement responsable de l'avenir de notre Planète.
En France, 1/4 du problème des émissions de GES et 2/3 des émissions de déchets nucléaires proviennent ainsi des constructions !

              


Haut de page
 





Thème 3.1
Les écomatériaux


ACTU des écomatériaux à retrouver sur :




Les matériaux sains (non toxiques durant leur production, leur utilisation et leur élimination ou leur recyclage)

A l'heure actuelle, peu de matériaux ont des procédés de fabrication exempts de toxicité. Même si leur utilisation n'est pas toujours nocive in fine pour l'Homme, leur fabrication n'est souvent pas saine pour l'environnement et les personnes qui participent au processus de production (industrie polluante, agriculture intensive, recyclage de matériaux pollués...). Il en est de même pour les procédés d'élimination (incinération, mise en décharge...) ou de pseudo-recyclage (fonction finale différente de celle d'origine).

Durant leur utilisation, certains matériaux dits naturels peuvent s'avérer allergisants ou toxiques mais les causes sont souvent à chercher du côté des traitements et adjuvants de ces matériaux (formaldéhyde dans les bois collés, traitements fongicides et insecticides...). Le béton est un contre exemple d'écomatériau. Les cimenteries sont autorisées à utiliser comme combustible des déchets industriels toxiques sans limitation de leur teneur en métaux lourds (cadmium, plomb, mercure...)*. On trouve aussi dans le ciment du chrome hexavalent (VI - très soluble dans l'eau et cancérogène)*. Très largement utilisé en architecture et indispensable à certaines étapes de la construction, le béton à base de ciment devrait avoir une qualité irréprochable, sous peine de miner le principe même de l'architecture respectueuse de l'environnement. Même s'il existe désormais une norme sanitaire pour les ciments en sacs, nous déplorons qu'elle ne s'applique pas à tous les ciments.

Les écomatériaux prescrits par l'Atelier
ARKITEKTO :


Le bois européen (ossature, bardage, menuiserie et parquet)

La brique alvéolaire roulée (gros œuvre et isolant thermique)

La brique terre cuite (gros œuvre)

La pierre régionale (parement)

L'ardoise régionale (couverture)

La tuile plate (couverture)

La tuile romane (couverture)

Le bardeau de bois européen (couverture)

Le silicium (couverture et captage solaire)

Le zinc (couverture)

La végétalisation (couverture)

L'acier (bardage), sous réserve de peintures certifiées

Le bois européen chauffé (bardage, brise-soleil et terrasse)

Le verre (vitrage et captage solaire)

Le gypse-cellulose (cloison et plafond), sous réserve de joints non toxiques

Le panneau bois aggloméré, sans formaldéhyde (cloison et contreventement)

La brique terre crue (cloison et inertie)

La paille (isolation thermique)

La laine de bois (isolation thermique et acoustique)

Le liège (
isolation thermique et acoustique)

La laine de chanvre ou de lin (isolation thermique)

La laine de mouton (isolation thermique), sous réserve d'absence d'antimites

La cellulose (isolation thermique et acoustique), sous réserve d'absence d'acide borique

Le bois-magnésie (plafond)

Le linoléum à l'huile de lin et liège (sol)

La fibre végétale (sol)

Le grès-cérame (sol)

L'huile dure de lin (sol et finition des surfaces)

La terre (enduit et finition des surfaces)

La chaux (enduit et finition des surfaces)

La cire d'abeille (finition des surfaces)

La peinture certifiée (finition des surfaces)


Les matériaux renouvelables

Les matériaux à base de végétaux évitent de gaspiller les matières premières minérales non renouvelables et donc épuisables. L'énergie solaire renouvelable permet la production constante de bois et de fibres par photosynthèse et absorption du CO2. Depuis des siècles les constructeurs ont remarqué que les fibres et les essences de certaines plantes étaient parfaitement adaptées à la construction. Cependant, pour la bonne tenue verticale des laines de chanvre ou de lin (et uniquement pour cela), environ 15 % de polyester non renouvelable, est ajouté aux fibres naturelles. Certains fabricants remplacent le polyester par de l'amidon (renouvelable).

Les matériaux renouvelables prescrits par 
l'Atelier ARKITEKTO :

Le bois européen (ossature, bardage, menuiserie et parquet)

Le bardeau de bois européen (couverture)

La végétalisation (couverture), hors membrane d'étanchéité

Le bois européen chauffé (bardage, brise-soleil et terrasse)

Le panneau bois aggloméré, sans formaldéhyde (cloison et contreventement)

La paille (isolation thermique)

La laine de bois (isolation thermique et acoustique)

Le liège (
isolation thermique et acoustique)

La laine de chanvre ou de lin (isolation thermique)

La laine de mouton (isolation thermique), sous réserve d'absence d'antimites toxique

La cellulose (isolation thermique et acoustique), sous réserve d'absence d'acide borique

Le bois-magnésie (plafond), hors magnésie

Le linoléum à l'huile de lin et liège (sol)

La fibre végétale (sol)

L'huile dure de lin (sol et finition des surfaces)

La cire d'abeille (finition des surfaces)

La peinture certifiée (finition des surfaces), en partie renouvelable


Les matériaux réellement recyclables (cycle de vie identique entre le matériau final et le matériau original)

Les matériaux homogènes sont généralement recyclables : le verre, l'acier, l'aluminium (son recyclage est 20 fois moins énergivore que sa première production**). Les matériaux recyclés sont préférables aux matériaux recyclables car ces derniers ne sont pas certifiés recyclés en fin de vie. Cependant leur qualité doit être irréprochable. Pour cela, les industriels et les pouvoirs publics doivent faire le choix d'une qualité environnementale globale (encres sans produits toxiques pour pouvoir recycler la cellulose, etc.). Le PVC est un contre-exemple de matériau recyclable car il est composé de nombreux additifs. L'alternative au PVC est le polyéthylène haute densité (PEHD) (pour les canalisations EP, EU-EV, citernes, gaines électriques, protection de soubassement, etc.).


Dans de nombreux cas, les termes valorisation et recyclage sont confondus. Or, la "valorisation" du PVC par exemple, par incinération et récupération de chaleur, est une opération extrêmement polluante : le chlore contenu dans le PVC produit alors des dioxines et des gaz qui provoquent des pluies acides.


Fin des réserves mondiales connues de matières premières ?
Sources : Sylvain HOUPERT - 2021

Cas des "terres rares" (métaux plus ou moins rares) : http://decrypterlenergie.org


Les matériaux réellement recyclables ou recyclés prescrits par l'Atelier ARKITEKTO :

Le bois européen (ossature), en partie réutilisable

La pierre régionale (parement), réutilisable

Le silicium (couverture et captage solaire)

Le zinc (couverture)

L'acier (bardage)

Le verre (vitrage et captage solaire)

La brique terre crue (cloison et inertie)

La laine de bois (isolation thermique et acoustique), en partie réutilisable

Le liège (
isolation thermique et acoustique), en partie réutilisable

La cellulose (isolation thermique et acoustique), sous réserve d'absence d'acide borique

La terre (enduit et finition des surfaces)


Les matériaux économes en énergie (production locale, limitation des transports, procédés de fabrication et d'entretien...)

En Europe, les bois locaux sont les matériaux d'ossature les moins gourmands en énergie (à portée égale, 5 fois moins que le béton et 20 fois moins que l'acier), notamment car leur production par photosynthèse utilise l'énergie solaire gratuite.

Même s'il ne demande pas d'entretien et donc d'énergie après sa fabrication, l'aluminium est extrêmement énergivore lors de sa production. Seul l'aluminium recyclé a un bilan énergétique convenable.

Les matériaux économes en énergie prescrits par l'Atelier ARKITEKTO :


Le bois européen (ossature, bardage, menuiserie et parquet)

La brique alvéolaire roulée (gros œuvre et isolant thermique)

Le bardeau de bois européen (couverture)

Le silicium (couverture et captage solaire)

La végétalisation (couverture)

Le bois européen chauffé (bardage, brise-soleil et terrasse)

Le verre (vitrage et captage solaire)

Le panneau bois aggloméré, sans formaldéhyde (cloison et contreventement)

La brique terre crue (cloison et inertie)

La paille (isolation thermique)

La laine de bois (isolation thermique et acoustique)

Le liège (
isolation thermique et acoustique)

La laine de chanvre ou de lin (isolation thermique)

La laine de mouton (isolation thermique), sous réserve d'absence d'antimites

La cellulose (isolation thermique et acoustique), sous réserve d'absence d'acide borique

Le bois-magnésie (plafond)

Le linoléum à l'huile de lin et liège (sol)

La fibre végétale (sol)

L'huile dure de lin (sol et finition des surfaces)

La terre (enduit et finition des surfaces)

La cire d'abeille (finition des surfaces)

La peinture certifiée (finition des surfaces)


Les bois européens, le chanvre et le lin semblent les matériaux les plus prometteurs pour l'écoconstruction. De plus, leur culture permet de retenir les sols contre l'érosion, de lutter contre le vent, de favoriser la biodiversité, etc. Une forêt bien adaptée et renouvelée permet de lutter contre les avalanches en montagne. La fabrication, la transformation, l'entretien et le recyclage de ces matériaux économisent l'eau et l'énergie et permettent le stockage du CO2. Enfin, le bois, le chanvre et le lin poussent sans aucun engrais ni traitement chimique.

Sources : *[S. et P. Déoux, Le guide de l'habitat sain, 2002] ; **[Schüco, Système solaire Schüco, l'empreinte des professionnels, 2003]


Haut de page
 




Thème 3.2

La gestion de l'eau


ACTU de l'eau-énergie à retrouver sur :






La récupération automatique des eaux pluviales (citerne enterrée, souple ou aérienne + surpresseur) permet de désengorger les réseaux communaux
et de remplacer très facilement les 20 à 30 % d'eau potable d'une habitation qui partent dans les toilettes !


Les matériaux de construction qui économisent l'eau

Le béton consomme de grandes quantités d'eau. Sur le plan de la gestion des ressources en eau aussi, en Europe, le béton est un matériau de construction bien moins écologique que le bois par exemple.


L'usage et l'entretien des bâtiments

Les espaces verts nécessitant un arrosage artificiel sont à éviter. Nous proposons la plantation d'essences végétales adaptées au climat local. Le désherbage chimique pollue les écosystèmes locaux aquatiques et les nappes phréatiques. Nous préconisons donc le désherbage thermique ou la conception paysagère durable de manière à enherber le maximum de surfaces extérieures.     


La perméabilité des sols

Nous végétalisons les surfaces extérieures (y compris certaines zones de stationnement) pour ne pas saturer les réseaux de collecte des eaux, lors de fortes pluies. En été, les surfaces enherbées ou plantées étant plus humides que les surfaces minérales, elles évitent la formation d'îlots de chaleur et rafraîchissent naturellement l'air environnant.  


La récupération et l'économie de l'eau dans les bâtiments

En matière de consommation quotidienne d'eau, la sobriété est de mise. Nous concevons des édifices récupérateurs d'eau par stockage des eaux de pluie pour alimenter les WC, servir à l'arrosage, voire alimenter douches, bains, lave-linge et lave-vaisselle après filtration et épuration. Quant à la consommation proprement dite, nous prescrivons des équipements permettant d'adapter les débits aux usages (éviers, WC, etc.).





>>> Document au format PDF et Ministère en charge de l'Ecologie




Enfin, tout ce qui consomme de l'électricité non issue des énergies renouvelables consomme de l'eau puisque les réacteurs nucléaires et thermiques sont refroidis avec ce précieux liquide directement pompé dans les rivières et les fleuves. En France, les centrales électriques consomment à elles seules, plus de la moitié de toute l'eau utilisée (18 milliards de m3 par an !)* par évaporation (4 l/kWh par les tours de refroidissement : 1 à 2 m3 eau/seconde** perdus pour chaque réacteur nucléaire) ou par rejets polluants (rivières et océan) ! De plus, il est avéré que les tours de refroidissement des centrales nucléaires émettent de très grosses quantité de légionelles potentiellement mortelles dans un rayon de 20 km (avec des autorisations de concentration en légionelles 500 à 5 000 fois supérieures aux autres industries !)***. Et comme si cela ne suffisait pas, la Loire (et autres fleuves nucléarisés) sont contaminés par les rejets de tritium (hydrogène radioactif) quasi-hebdomadaires des centrales nucléaires, régulièrement 100 fois plus élevés que le "bruit de fond naturel" (< 1 Bq/l), même à plusieurs dizaines de kilomètres en aval des centrales nucléaires. Ainsi, le 21 janvier 2019, l'eau de la Loire à Saumur était à 310 Bq/l (310 désintégrations atomiques par seconde et par litre d'eau). Sachant que les molécules d'eau tritiée (1 atome de tritium radioactif à la place d'1 atome d'hydrogène stable sur la molécule H20) sont exactement de la même taille que les molécules d'eau saine (stable), toute filtration est impossible****... A votre santé !


 
Plus de doute possible : la Meuse, la Loire, la Garonne, la Vienne, la Seine, la Moselle et le Rhône sont pollués au tritium radioactif.
De gauche à droite : les "clarinettes" d'égouts (eaux chaudes et tritiées) des centrales nucléaires de Chooz (08), Belleville (18), Chinon (37), St-Laurent des Eaux (41), Dampierre (45), Golfech (82) et Civaux (86)...


Sources : *[B. Peuportier, Eco-conception des bâtiments, bâtir en préservant l'environnement, 2003] et [SPDE - Syndicat professionnel des entreprises de services d'eau et d'assainissement, Les services collectifs d'eau et d'assainissement en France. Données économiques, sociales et techniques, 2005] ; **[M. Gaillard et E. Emptaz, Les dossiers du Canard Enchaîné : nucléaire, c'est par où la sortie ? Le grand débat après Fukushima, 2011] ; ***[UFC-Que Choisir et Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail, Centrales nucléaires, EDF producteur de légionelles, septembre 2006] ; ****[ASN, Livre blanc du tritium]


Haut de page
 





Thème 3.3
Les aménagements paysagers,
l'équilibre des écosystèmes

La protection de la flore et de la faune locales

Nous veillons à protéger les sites, les arbres et les biotopes remarquables.


L'oxygénation

Nous favorisons l'oxygénation diurne des lieux de détente et de sport grâce à la conception d'espaces végétalisés à l'intérieur de nos bâtiments. 

 
La lutte contre des allergies aux pollens

Les pollens pollués par les gaz d'échappement et d'industries portent les polluants plus loin dans nos bronches. L'augmentation des allergies aux pollens est due en partie à la pollution atmosphérique. Pour diminuer les risques d'allergies, nous diversifions les essences d'arbres dans nos projets et nous mettons en garde contre la plantation systématique d'alignements d'arbres à pollens allergisants (thuyas, cyprès, bouleaux, etc.). La diversification des essences permet de ne pas concentrer les pollens à certains moments de l'année. Nous mettons aussi en garde contre les allergies à certaines graminées, à l'armoise et à l'ambroisie.


La biodiversité

Nous recherchons la biodiversité garante d'un bon équilibre général des milieux. 


Haut de page
 





Thème 3.4
Le confort hygrométrique

La bonne hygrométrie

Pour éviter la prolifération des acariens et des moisissures allergisantes, le taux d'humidité relative (HR) doit être compris entre 40 % et 55 %*. Nous savons de plus que l'humidité augmente les émissions de gaz nocifs émanant des additifs des matériaux, issus de la pétrochimie. La variation de ce taux doit donc être surveillé aussi sérieusement que la température des pièces. 


Les matériaux qui "respirent" (perspiration)

La bonne ventilation des pièces humides est indispensable. Cependant, cela n'est pas suffisant ; les murs et les cloisons des bâtiments neufs doivent permettre le passage de la vapeur d'eau pour bien "respirer". 


L'évapotranspiration des végétaux

Elle permet la climatisation naturelle estivale. 


Sources : *[S. et P. Déoux, Le guide de l'habitat sain, 2002].


Haut de page
 





Thème 3.5
L'optimisation énergétique

En matière de développement soutenable, les bâtiments écologiques se doivent de conjuguer simplicité-efficacité énergétique avec renouvelables : constructions bioclimatiques, biosourcés, géosourcés, écosourcés, à énergie positive (Bépos), etc.


ACTU de la simplicité-efficacité énergétique à retrouver sur :




 
Tout le monde est "pour" parler des économies d'énergie (scénario Négawatt, etc.), mais elles sont devenues l'excuse pour ne pas faire des renouvelables une priorité ("déjà isoler les bâtiments et après on verra...").
Constat #1 : 50 ans d'encouragements publics aux économies d'énergie n'ont pas fait baisser les émissions mondiales de CO2.
Constat #2 : les chocs sont plus efficaces que les encouragements : crises pétrolières de 1973 puis 1979, crise économique de 2008, puis crise pandémique et économique de 2020. Uniquement 4 baisses conjoncturelles.
Constat #3 : l'augmentation des émissions mondiales de CO2 suit l'augmentation mondiale de la démographie...
Alors, puisque nous ne choisissons ni le rationnement énergétique, ni le moment des prochains chocs pétroliers, ni le contrôle démographique, nous ne pouvons influer sur le paramètre quantité.
Il nous faut donc urgemment et structurellement influer sur l'autre paramètre de l'équation climatique, la qualité des énergies que nous utilisons : le zéro carbone ! Et vite !!


 
Podium des 3 Piliers Energétiques : Non-Dilapidation + Energies Renouvelables + Efficacité-Matière-Energie. Sylvain HOUPERT - 2021
Constat #4 : le premier réflexe de conception-construction n'est pas d'isoler (/matériaux passifs) mais d'orienter (/Sud) afin de maîtriser les apports et/ou les protections solaires.
Constat #5 : tout écosystème a un besoin vital d'énergie (non polluante) : une plante, un organisme, un microcosme économique. C'est une priorité absolue permettant ensuite la production de matière.
Constat #6 : sans énergie, point de matière (extraction, mais surtout recyclage et réemploi).
Les renouvelables peuvent être aussi très sobres : énergie humaine et/ou animale (musculaire), solaire passif, plantations d'arbres, etc.
La photosynthèse est aussi le système le plus efficace pour décarboner l'atmosphère terrestre ! Vive les constructions biosourcées !!


La politique électrique de la France étant consacrée depuis plus de 60 ans quasi-exclusivement à l'énergie nucléaire, nous sommes devenus le seul pays au Monde à être autant dépendant de l'atome d'uranium, matière hautement stratégique que nous devons importer à 100 % (Niger principalement).


 
Un Climat d'Espoir - Partie 1/2


 
Un Climat d'Espoir - Partie 2/2

Cette politique nous pénalise en matière de développement soutenable et de production d'origine renouvelable (solaire, éolienne, biomasse, géothermie, etc.) et inflige aux générations futures une pollution durable et sournoise.




Catastrophe d'une centrale nucléaire inondée (p. 45) à Fukushima (Japon), après le séisme du 11 mars 2011.
Explosion de 500 m de haut
du réacteur n° 3 au combustible Mox d'Areva (uranium-plutonium) : irradiation, puis contamination de l'air, de la mer et de la terre pour des siècles...
Lire aussi l'analyse géopolitique de "La guerre de Fukushima" (par P. Pelletier, Dr. Univ. Lyon 2) et du nucléaire en général dans la revue Hérodote


>>> La guerre de Fukushima (Dr. P. Pelletier, Ed. La Découverte)



Contamination radioactive après les catastrophes nucléaires de Fukushima au Japon (2011) et de Tchernobyl en ex-URSS (1986) : une
contamination à perpétuité !
D'après les données de l'IRSN


CONTAMINATION RADIOACTIVE DU NORD-EST DU JAPON POUR DES SIECLES DEPUIS LA CATASTROPHE DE FUKUSHIMA


Malgré des vents majoritairement allant vers l'Est (contamination de l'océan Pacifique !) durant la catastrophe, les sols au Nord-Ouest de la centrale nucléaire sont extrêmement contaminés
(19 microSieverts/h correspondent, dans ces zones, à l'irradiation d'une radiographie médicale par heure, à vie !)
. Dans les zones rouges, les contaminations au césium 137 sont de 3 000 000 à 15 000 000 Becquerels/m²
(millions Bq/m² = millions de désintégrations atomiques par seconde !). Dans les zones jaunes, les contaminations au césium 137 sont de 1 000 000 à 3 000 000 Bq/m².
Dans la ville de Fukushima (80 km de la catastrophe toujours en cours) les contaminations des sols sont toujours de 300 000 Bq/m² !*
 D'après les données du Ministère Japonais en charge de la Science et de la Technologie*
En France, une telle catastrophe aurait, selon l'Etat français (IRSN), un coût de 430 à 760 milliards d'euros !!!


Sans parler de la vulnérabilité potentielle des installations ou des transports nucléaires (attentats, erreurs humaines, risques sismiques, canicules, inondations, accidents majeurs de type Tchernobyl - des centaines de milliers de morts depuis 1986, Fukushima, etc.), aucune solution n'existe actuellement pour le stockage de longue durée des déchets radioactifs (plusieurs dizaines de milliers de fois le volume d'une piscine olympique et une pollution dramatique durant des millénaires).


LA TRANSITION ELECTRIQUE EN FRANCE (NUCLEAIRE), ÇA POURRAIT ÊTRE QUOI ?



Objectivement, le nucléaire ne représente "que" 1,5 % de l'énergie finale mondiale (16 % en France). Les renouvelables, représentent déjà >20 % de l'énergie finale mondiale (17 % en France...). Ouvrez les yeux ; surveillez vos factures ; relisez vos assurances ("à l'exclusion des conséquences de tous phénomènes de radioactivité..." !)

La France produit 2 kg de déchets radioactifs par habitant et par an selon l'Andra (sans compter les déchets d'extraction et d'enrichissement de l'uranium, les déchets de démantèlement des centrales nucléaires, etc.), soit 2 kg x 65 millions de Français / 350 à 400 TWh.an = >325 mg de déchets radioactifs par kWh nucléaire**. Rappelons que 0,1 mg (une poussière) de plutonium est une dose mortelle ! Celles et ceux qui souhaitent utiliser une électricité 100 % propre (ni déchets nucléaires, ni effet de serre), peuvent se fournir dès maintenant chez la coopérative Enercoop.



A la source de la production de l'électricité nucléaire nous gaspillons 67 % de l'énergie produite, en vapeur d'eau. Selon le BRGM, les tours de refroidissement des centrales électriques françaises pompent dans les cours d'eau 55 % de l'eau consommée en France !*** (même durant les canicules !),
soit plus de 4 litres perdus /kWh nucléaire


>>> Document BRGM


De plus, la production très centralisée ne permet pas de lutter contre les pertes des lignes Très Haute Tension (11 %)****. Enfin, le traitement et le transport des déchets radioactifs, le démantèlement des centrales atomiques et la surveillance à vie des sites nucléaires font, qu'à long terme, le coût financier et sanitaire de cette énergie ne sera jamais connu (déjà plus cher que toutes les productions basées sur les énergies renouvelables pour lesquelles en plus, le "combustible" soleil, vent, marées... est gratuit et non polluant). Pour ces raisons et pour éviter les émissions de gaz à effet de serre (GES), les autres pays de la Planète ont fait le choix plus raisonné de diversifier leurs filières énergétiques grâce aux renouvelables.


Selon l'extrapolation des estimations de l'Autorité
anglaise du Démantèlement Nucléaire (NDA) et les données du coût du premier démantèlement français (Brennilis en Bretagne, 55 fois supérieur aux provisions !), le coût du démantèlement des centrales nucléaires françaises serait de 0,03 à 0,08 euro/kWh consommé (500 milliards d'euros minimum). Cette estimation ne prenant même pas en compte le coût du démantèlement des usines géantes de La Hague, Tricastin, Marcoule, Cadarache et Superphénix, ni celui de la gestion des déchets nucléaires, il faudra s'attendre, à moyen terme, au doublement du prix de l'électricité en France. Pour s'engager dans une vraie politique énergétique écologique, responsable et soutenable (ni effet de serre, ni déchets nucléaires) la France doit donc faire le choix de diversifier ses sources de production d'électricité et d'énergie. L'objectif étant, à terme, de remplacer une production électrique à base d'énergies polluantes par une production à base d'énergies renouvelables (tels l'Autriche, le Portugal et la Suède qui ont déjà dépassé les 60 % d'électricité d'origine renouvelable ou l'Islande, l'Ecosse et la Norvège qui ont déjà atteint les 100 % !).



>>> Document Réseau Sortir du Nucléaire (en 5 ou 10 ans en France et en 1 an au Japon...) au format PDF
(une autre production électrique est possible en France, elle existe déjà)



ENERGIE RENOUVELABLE DANS L'UE EN 2020




ELECTRICITE D'ORIGINE RENOUVELABLE DANS L'UE EN 2020


La France, très loin derrière les meilleurs élèves européens en terme de production d'énergies renouvelables finales par habitant (pourcentage par rapport à la consommation de chaque pays),
malgré le deuxième potentiel éolien européen et un très bon potentiel solaire.
Source : Eurobserv'ER


Le chauffage électrique est un contre-exemple d'appareil électrique efficace. Il est une aberration et a fortiori lorsqu'il est prescrit pour la conception de logements sociaux. L'électricité est l'énergie la plus chère pour les ménages. L'énergie électrique ne devrait jamais être transformée directement en chaleur. En France, le rendement final d'un convecteur électrique (nucléaire) frise le ridicule : moins de 30 % pour chauffer de l'air qui finit aspiré par les courants d'air et les VMC ! Nous préconisons toujours des systèmes de chauffage par rayonnement car les températures intérieures sont alors bien plus homogènes. Nombreux sont les pays à avoir proscrit totalement ou partiellement le chauffage électrique ou interdit sa publicité (Suisse, Danemark, Belgique, Luxembourg...).


TRANSPORTS DES COMBUSTIBLES ET DECHETS NUCLEAIRES EN FRANCE (uranium, plutonium, etc.)


Tous les jours, 250 convois (!) de combustibles ou de déchets nucléaires circulent en France, à côté de chez vous ! Source : ASN, Arte-Greenpeace-Criirad-Réseau Sortir du nucléaire
En trains, camions, bateaux, avions :
90 000 convois/an ! C'est l'Etat Français qui le dit, via son Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN - Contrôle n° 193, p. 4)


Les technologies les plus avancées dans le domaine des économies d'énergie permettent des consommations divisées par 4 (diodes, ventilation double flux, etc.) mais la priorité doit être la lutte contre les gaspillages (dispositifs de régulation, Gestion Technique du Bâtiment, échangeurs de chaleur, etc.) et une société moins énergivore (installation de détecteurs de présence et de luminosité, limitation des éclairages publics, des publicités éclairées, des enseignes lumineuses, etc.).  

Selon les chercheurs de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), une société à 2 kW (d'énergie moyenne consommée 24h/24h par un Européen) est viable et indispensable. Elle permettrait de ne consommer uniquement 1/3 de l'énergie annuellement consommée par chaque Français (11 000 kWh en chauffage, 11 000 kWh en transport, 10 000 kWh en industrie, 8 000 kWh en électricité et 5 000 kWh en ECS). Pour cela, il faudrait une politique incitative forte à l'achat d'équipements économes en énergie (crédits d'impôt, emprunts aidés, etc.), mais aussi une politique de taxation des énergies fossiles afin de privilégier les énergies renouvelables qui abaissent considérablement la facture énergétique des ménages, car en France, nous importons 100 % de notre uranium, pétrole,  gaz et charbon !


COMPOSITION DE LA PRODUCTION ELECTRIQUE EN FRANCE EN 2022-2023 (MWh)


Journée type de consommation-production électrique en France. C'est principalement l'hydraulique (renouvelable) qui permet de répondre à la fluctuation de la demande quotidienne.
La production nucléaire (linéaire) n'est toujours pas adaptée à la consommation nationale quotidienne (cyclique)...
Pourcentages en moyenne annuelle. Source : RTE


 
Entre 1 h et 6 h du matin en moyenne, la France est obligée d'exporter (kWh à prix "bradé" vers ses voisins)
ou de consommer environ 10 % de son électricité non modulable (nucléaire) via ses Stations de Transfert d'Energie par Pompage-turbinage (Step hydrauliques : 4 GigaWatts)
si elle ne veut pas que cette dernière dépasse la demande électrique faible la nuit (courbe globale des consommations, en rouge foncé).
Jusqu'en 2021, nous risquions un effondrement de notre réseau électrique toutes les nuits à cause de la surcapacité nucléaire en France. Il ne faudrait pas reproduire ce type d'erreur !
Source : RTE

Les bâtiments et leurs sites ont souvent de forts potentiels énergétiques : toitures orientées au soleil et production thermique ou photovoltaïque ("photosynthèse" des bâtiments modernes), sous-sol et réseaux de captage géothermique ("racines" des bâtiments modernes), gisement éolien, ventilation naturelle, stockage thermique des matériaux denses, lumière naturelle, production de biomasse et de biogaz... L'architecture du XXIème siècle doit, selon nous, intégrer la capacité des bâtiments à produire et optimiser leur énergie.

Sources : *[Criirad, Trait d'union n° 54, 2012] ; **[Ademe, Qualité environnementale des bâtiments, 2002] ; ***[B. Peuportier, Eco-conception des bâtiments, bâtir en préservant l'environnement, 2003] ; ****[S. Rabourdin, Changement climatique, comprendre et agir, 2005]


Haut de page
 





Thème 3.6
La lutte contre les pollutions électromagnétiques

En matière de lutte contre les radiations (rayonnements) électromagnétiques (Rem), nous développons des environnements protégés des agressions des ondes électromagnétiques artificiels (électricité, micro-ondes, téléphonie mobile, réseaux sans fil, etc.).

Le courant électrique 50 Hertz (secteur) émet un rayonnement magnétique nocif si ce dernier dépasse 0,25 microTesla* (ou 0,4 microTesla selon le Centre International de Recherche sur le Cancer - Circ - de l'OMS). Il n'est arrêté par aucune matière (hors matériel de l'armée et contrairement au rayonnement électrique qui peut être éloigné grâce à certains matériaux reliés à la terre). Ce rayonnement magnétique artificiel est très différent du rayonnement magnétique terrestre car il n'est pas continu mais alternatif (changeant de sens 50 fois par seconde). La valeur limite de 0,25 µT est très souvent dépassée dans l'environnement plus ou moins proche de certains transformateurs (parfois bien cachés et miniaturisés), appareils électriques, installations urbaines, etc. (allant de quelques centimètres à quelques mètres, même à travers 20 cm de béton !). Le courant électrique 50 Hz émet aussi des ondes électriques d'extrêmement basses fréquences (EBF ou Elf en anglais), très proches des fréquences de résonance de notre organisme (ions de calcium, potassium, etc.) d'où de fortes perturbations de certains métabolismes. Même si ce rayonnement électrique 50 Hz est rapidement atténué par les matériaux et matières dont l'eau contenue dans le corps humain, il est nocif s'il dépasse 25 V/m (à ne pas confondre avec la limite des 0,6 V/m des hyperfréquences du paragraphe suivant).



Les antennes relais de téléphonie mobile (parfois cachées jusque dans les clochers) émettent des micro-ondes pulsées (émission d'EBF (Elf) à 8 Hz en parallèle, modulation de la voix à 217 Hz et parfois de faisceaux hertziens*+**). On constate que la barrière sang-cerveau (méninges) qui filtre le sang arrivant au cerveau, devient dramatiquement plus perméable aux substances toxiques de notre environnement (le phénomène est encore plus grave chez les enfants et adolescents, puisque leur encéphale est en formation). L'étude Reflex financée par l'Union Européenne en 2004 montre que les rayonnements des GSM provoquent des ruptures de l'ADN (présence de radicaux libres, de H2O2, etc.) à des doses d'énergie supérieures à 0,3 W/kg de Débit d'Absorption Spécifique (DAS). Les radiofréquences dont la téléphonie mobile, ont été classées cancérogènes possible (2B) en 2011 par le Centre International de Recherche sur le Cancer (Circ - OMS). Ces hyperfréquences, tout comme la fréquence 50 Hz et les EBF, réduisent dans notre organisme, les taux d'hormones anti-oxydantes telle la mélatonine (dont l'effet inhibiteur de croissance des cellules cancéreuses se trouve alors très diminué*), affectent les processus enzymatiques et biochimiques, perturbent les cristaux de magnétite du cerveau, la répartition de l'énergie électromagnétique des muscles, et le taux de calcium*** (qui entre en résonance (énergie et fréquence de vibration) à 35 Hz, principalement dans le système nerveux central, le cerveau et le cœur), de potassium*** (à 16 Hz), voire de magnésium et de sodium. De plus, selon certains chercheurs, les lignes électriques très haute tension (THT) créent des particules chargées (ions) qui s'accolent aux polluants particulaires aériens. Ces polluants, une fois inhalés, adhéraient aux poumons car ils sont chargés.


>>> Document Parlement Européen
au format PDF

Les hyperfréquences (GSM, GPS, Radar, UMTS, DECT, Bluetooth, Wifi, micro-ondes...) et le courant 50 Hz provoquent, s'ils dépassent certaines limites, des leucémies et des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives (Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique, etc.)*. Selon le Criirem, le corps humain ne devrait jamais être irradié par des hyperfréquences de puissance supérieure à 0,6 V/m ou 1 mW/m² (voire 0,06 V/m ou 0,01 mW/m², déjà préconisé dans certains lieux en Autriche), contre 41 V/m (GSM 0,9 GHz) actuellement en France (jusqu'à 200 V/m lorsqu'un GSM recherche un relai). Dans notre environnement, ces valeurs peuvent être très largement dépassées au voisinage d'un nombre croissant d'appareils électroniques ou de transmission audio et vidéo.


>>> Document Criirem
au format PDF  

L'Atelier ARKITEKTO réalise sur devis des mesures des ondes électromagnétiques 50 Hertz (courant électrique du secteur), extrêmement basses fréquences (EBF ou Elf), des fréquences comprises entre 800 MHz et 2500 MHz (relais de téléphonie mobile, téléphones GSM et DECT sans fil, UMTS, Bluetooth, Wifi, micro-ondes, GPS, Radar...) et vérifie les liaisons à la terre.


 

Sources : *[S. et P. Déoux, Le guide de l'habitat sain, 2002] ; **[C. Gouhier, M. Rivasi et Maxence Layet, Survivre au téléphone mobile et aux réseaux sans fil, 2009] ; ***[J.-B. Patrick, Sciences et Avenir, Maladies des radiofréquences, Décembre 2001]


Haut de page
 


© Depuis 2001 Sylvain HOUPERT Architecte DPLG & Docteur en Sciences de l'Ingénieur - Tous droits réservés
www.arkitekto.com